Mais qu’est-ce que la retraite progressive ?
La retraite progressive permet à un assuré de percevoir un pourcentage de sa pension de retraite tout en exerçant une activité professionnelle à temps partiel. La perte de rémunération liée à la réduction d’activité est en partie compensée par la perception d’une partie de la pension.

Actuellement, pour bénéficier de ce dispositif et faire sa demande, un assuré doit :

• être à deux ans de l’âge minimal de départ à la retraite (sans être inférieur à 60 ans) ;
• justifier de 150 trimestres d’assurance ;
• respecter une quotité de travail définie par décret dans le cadre de son activité partielle ou durée réduite entre 40 % et 80 % de son temps plein.
• Le dispositif est ouvert depuis début 2022 aux salariés en forfait jours.

Quels sont les apports de la réforme ?

• Une simulation de liquidation partielle dans le cadre d’une retraite progressive devrait être adressée aux assurés dès l’âge de 55 ans avec l’estimation indicative globale des droits à retraite.
• En cas d’absence de réponse de l’employeur suite à la demande d’un salarié, son accord sera réputé acquis au terme d’un délai de deux mois.
• Si l’employeur souhaite refuser la retraite progressive à son salarié, il devra justifier sa décision par « l’incompatibilité de la durée de travail souhaitée par le salarié avec l’activité économique de l’entreprise ».

Plébiscitée tant par les salariés que les partenaires sociaux, la retraite progressive sera un réel levier pour le pilotage des fins de carrière.
Soulignons quelques-uns de ses atouts indéniables :

• permettre aux seniors et aux équipes avec lesquelles ils évoluent d’effectuer une transition douce entre activité et retraite ;
• faciliter le maintien dans l’emploi jusqu’au départ en retraite ;
• limiter l’absentéisme en fin de carrière ;
• apporter une réponse concrète et immédiate à la pénibilité

Véritable outil au service de la politique senior, FO Groupe Bouygues veillera à ce qu’il soit évoqué dans les accords GEPP, QVT ou Temps de Travail !